
24 Juin Coup de gueule…
Il est plutôt rare que je me permette de faire ce que je m’apprête à faire… Cependant, il y a des situations qui poussent à laver son linge sale en public…
Cela fait plus de 7 ans qu’Aux Toqués du Bocal est installé au 82 rue léon gambetta à Mont de Marsan.
Ce local, au départ plutôt bien placé et avec du cachet, est devenu une épine dans le pied de notre activité. Nous nous sommes développés, nous avons embauchés, nous avons recentré notre activité sur ce qui fonctionnait pour nous. Et c’est plutôt une fierté que de se dire que nous créons de la valeur et de la richesse sur un territoire qui nous est cher.
Mais cette croissance est aussi limitée par deux contraintes majeures : le local qui est devenu trop petit et impraticable avec les deux étages, que nous exploitons au centimètre près, et … le stationnement…
Aujourd’hui, après 7 ans d’activité, le problème de stationnement devient invivable…
Au départ, nous nous garions aux Arènes et nous venions une fois en warning au début de la rue Mont-Luc pour charger le camion. Ca c’était avant !
Aujourd’hui, nous devons charger et décharger 2 à 5 fois dans la même journée. Avec des charges lourdes, des températures chaudes en été qui nécessitent que le véhicule soit brancher en froid le temps de tout charger (je précise, au cas où, avec l’électricité que nous payons), et avec ses fameux étages à monter et à descendre 50 fois dans la journée. Non, nous ne pouvons décemment pas laisser la nourriture à 40°c pendant 30 minutes à 1h, le temps de pouvoir tout charger (et oui, ça prend du temps).
Pour pouvoir travailler dans des conditions correctes, nous avons cherché des solutions.
La solution que nous avons aujourd’hui est l’obtention d’un arrêté municipal, qui nous permet le chargement et le déchargement du camion devant la boutique. Nous avons même pu déplacer une plante qui gênait pour le passage des piétons. Ce qui est très bien et nous ne crachons pas sur la soupe, loin de là !
Le seul hic, c’est que tout le monde n’est apparemment pas d’accord avec cette solution, entre plaintes dont il n’est pas nécessaire de nommer les sources, et surveillance constante des autorités de police.
Nous avons le plaisir de voir la police très régulièrement, venir contrôler notre arrêté, ou nous dire que nous devons bouger le véhicule.
Alors oui, le stationnement, même provisoire, sur un trottoir n’est pas autorisé, et ces messieurs font leur travail. Mais quand ça devient très très régulier que l’on vienne nous voir alors qu’on a fait les démarches pour améliorer la situation, et qu’on ne peut pas faire mieux, cela agace aussi beaucoup.
Non, nous ne pouvons pas nous garer aux arènes pour charger le camion, ni au parking St-Rock, ni sur le bateau de la rue Mont-Luc, ni sur le stationnement pompier ou Brinks. Le stationnement sur la voie est autorisé et gratuit pendant 2 heures, une seule fois dans la journée, ce qui n’est pas une solution pour notre besoin, ou alors moyennant une somme exorbitante.
Nous faisons très attention à notre stationnement, à nous serrer contre notre vitrine (que l’on sacrifie de ce fait), pour laisser les 1m40 de passage afin que les piétons puissent passer, ainsi que les personnes en situation de handicap.
Oui, dès que nous pouvons, nous bougeons le véhicule, soit avec un ticket sur les parkings à proximité, soit aux arènes. Ce qui nous vaut d’innombrables allers et retours pour pouvoir travailler, mais ça, c’est c’est notre problème.
Ce qui est dommage, c’est que cette situation va encore laisser un local vide en centre-ville, un de plus… Nous partons d’ici quelques mois dans un nouveau local adapté à notre activité, et avec parkings !
Pour que les choses soient claires, nous ne nous garons pas devant la boutique par plaisir ou parce que nous avons la flemme de marcher ! C’est une nécessité et non un confort !
A bons entendeurs, nous sommes évidemment ouverts et à l’écoute de potentielle meilleure solution !